La levée de fonds en capital permet de subvenir à un besoin différent des subventions et des crédits professionnels car elle finance les fonds propres. Lorsqu’une entreprise souhaite lever des fonds de cette sorte, elle se tourne vers des investisseurs, qui vont apporter des fonds en échange d’un certain nombre de parts dans l’entreprise, selon sa valorisation. A chaque étape de la vie d’une entreprise correspond une ou plusieurs catégories d’investisseurs.
Avant même d’être lancée, une entreprise peut avoir à supporter des coûts de Recherche et Développement, par exemple pour développer un prototype ou un produit minimum viable.
Une startup est une entreprise de moins de 5 ans, à fort potentiel de croissance.
La "love money" constistue l'argent collecté aurpès du cercle proche, familial ou amical.
Les incubateurs sont des structures qui facilitent l’accès à des locaux, à des experts, ou encore des machines, pour développer le concept de l’entreprise à moindre coût. Il s’agit d’une aide en nature, et non financière.
La phase d’amorçage correspond à la création de l’entreprise, et à la structuration de son capital. C’est à cette étape que l’entrepreneur commence à offrir des parts de son capital en échange des fonds levés auprès des investisseurs.
Ces fonds sont généralement utilisés pour financer tous les frais préalables à la mise sur le marché du premier produit de la société ; frais de recherche et développement, prototype, business plan, conseils juridiques, loyers...
Les « Business Angels » sont des investisseurs particuliers ou organisés en réseau. En entrant au capital de l’entreprise, ils apportent non seulement une somme d’argent mais également potentiellement des connaissances qu’ils peuvent mettre à profit pour conseiller l’entrepreneur, ainsi qu’un réseau de relations professionnelles qui peuvent aider l’entrepreneur à trouver plus facilement des prestataires, partenaires, autres investisseurs, etc.
A cette étape, les fonds sont principalement alloués aux dépenses de marketing, département commercial, et de communication.
Le « crowdfunding », ou « financement participatif », constitue un financement par des particuliers. Il peut s’agir de dons (plutôt pour des projets culturels), ou de prises de participation (« equity »).
Les fonds d’amorçage sont des structures spécialisées qui investissent dans les startups avec de l’argent provenant de fonds publics (« Fonds National d’Amorçage », réparti dans plusieurs fonds régionaux par BPI France).
Les accélérateurs sont des structures qui offrent un programme d’accompagnement personnalisé à un nombre limité de startups sur une période prédéfinie, dans le but de leur faire atteindre des objectifs de croissance, une certaine taille, ou encore une certaine solidité financière.
Après les avoir choisis par un processus de sélection, certains accélérateurs prennent des parts dans leurs startups.
Le capital-risque ne finance que les entreprises qui ont déjà un modèle économique validé et ont réalisé un premier chiffre d’affaires.
Les capitaux-risqueurs (ou venture capitalists) sont organisés en fonds de capital-risque. Les fonds débloqués appartiennent à une personne morale (le fond) et pas physique (un investisseur privé ou le venture capitalist). Les fonds de capital-risque s’intéressent majoritairement aux entreprises qui visent une entrée en bourse ou la vente de l’entreprise dans les deux à cinq ans. Les fonds se positionnent par zones géographiques, secteurs, et taille de l’entreprise. Il faut donc choisir le fonds auquel s’adresser en fonction de ces critères.
De grandes entreprises ont créé des fonds pour investir dans des startups et PME du même secteur, avec l’idée de rester innovantes.
Le capital-développement est pratiqué par les fonds de capital-développement, qui financent des besoins en financement plus élevés, des entreprises en forte croissance qui ont déjà réalisé des bénéfices, sont rentables, et qui ont atteint une taille significative.
Les fonds apportés doivent être utilisés pour financer le développement de l’entreprise (lancement d’un nouveau produit, prospection, modernisation de l’équipement, acquisition d’une autre entreprise).
Avant d’investir dans une société, un investisseur évalue l’entreprise afin de définir le nombre de parts sociales qu’il peut obtenir en apportant des fonds propres au capital de l’entreprise (dans le cadre de sociétés non cotées en Bourse)....
Au même titre que lors de la demande d’un crédit, les investisseurs demandent des documents afin d’évaluer la santé financière de l’entreprise.
